samedi 15 septembre 2018

Auvirnhats ou Prouvençaus, pas Occitans

         
             
Reprouduzen un tèste en francés de Guiral Mars soubre Face Book e dïn lou groupe Langues régionales de France :


L'apparition de "Lo Rat penat" (la rato-penado en auvirnhat, la chauve-souris en français) une association valencienne qui donne des cours de valencien à des gens qui ont été catalanisés* me fait penser au jacobinisme occitan et que fondamentalement nous avons trois divergences principales avec lui :

1 - Voulen parla e escriéure nousto lingo prouvençalo, oüvirnhato, cevenolo, gascouno... e nous ne l'abandonnerons pas pour une langue artificielle.

2 - une langue unifiée, mieux faite que l'occitan, serait concevable dans un projet séparatiste de tous les pays d'oc + le "croissant" qui n'est plus d'oc depuis des siècles.

Ce projet ne nous intéresse pas.


Je n'ai rien en commun avec un Niçois ou un Limousin de la Creuse que le fait d'être citoyen français comme eux.
Ni l'un ni l'autre ne comprend mon auvergnat. Nos références culturelles sont totalement différentes.
Même si l'intercompréhension est presque parfaite entre un Haut-Auvergnat ou un Vellavien et un Provençal parlant le provençal littéraire, elle est presque nulle avec un Marseillais et nos références quotidiennes sont totalement différentes.

Notre parenté n'existe qu'au niveau de la poésie et de la littérature.
(Comme le fait remarquer Yves Gourgaud, l'intercompréhension n'est pas nulle avec les Piémontais, les Italiens ou les Espagnols et personne ne prétend les annexer. Mon père comprenait même le brésilien parlé alors que je ne peux que le lire)

3 - Les occitans dans leur projet ont deux sous-entendus inacceptables :

A- que le français serait une langue étrangère. Non, c'est notre langue commune. C'est le résultat de l'Histoire. Ils ont le droit de s'en plaindre. Nous n'avons pas le droit de nous boucher les yeux.
B- les parlers d'oc vivants seraient des "parlers dégénérés" justifiant la nécessité d'une langue artificielle. (Ils ne cessent de le dire aux Ariégeois qui publient leurs poètes dans le groupe Occitanie Histoire et Culture)

Les parlers vivants sont souvent très purs. L'état lamentable du Languedoc occidental et de la Creuse n'est pas l'état général.

(Enfin per quau vourié uno lengo coumuno digno em' uno letraduro, n'i a uno dempièi 1854 lou prouvençau mistralenc)


                   



Noto :

* Que lou catalan e lou valencian sàiou vizis, digu hou nego pas mas vezen pas perqué li Valencians deuriou parla coumo à Barcilouno ni perqué Valéncio deurio tïta d'èsse lour capitalo

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